En tout cas, un soirée très sympa (comme toujours) où après un petit dîner en terrasse pour profiter du beau soleil de Normandie (comme pas toujours), on attaque un Lancaster qu’Élodie réclamait à cors et à cris depuis déjà quelques temps.
Lancaster, ses chevaliers, ses nobles, ses guerres contre la France... |
Une fois que tout le monde a placé tous ses chevaliers, on résout les cases dans l'ordre pour soit récupérer un bonus (autres chevaliers, améliorer ceux qu'on a déjà, gagner des ressources...), soit récupérer le noble local, soit faire les deux si l'on est prêt à payer une somme prohibitive (mais vous vous doutez bien qu'on paye, on paye toujours...).
En plus des cases normales, ont peut envoyer ses chevaliers faire la guerre contre ces salauds de français, aller jusque dans leurs bras égorger leurs filles et leurs compagnes, ce genre de choses. En fait, la guerre donne des ressources immédiates (pas de bois et de moutons ici, plutôt des sous et des voix pour les votes au parlement), mais peut bloquer vos bonshommes tant qu'elle n'est pas gagnée, voire les tuer si elle est perdue au bout de 2 tours.
Après toutes ces joyeusetés dans les champs, on passe aux choses sérieuses, et donc au parlement. Il y a 3 lois (des modifications de règles) en vigueur au début de chaque tour, et on vote pour les changer ou pas. En fait, le processus est assez curieux dans la mesure où l'on vote autant pour virer des lois en cours que pour en faire passer de nouvelles qui nous intéressent, ou pourraient nous intéresser à terme. Dans cette situation, difficile de prévoir comment vont voter nos petits camarades, alors on répartit ses voix au mieux sans trop tenir compte de cet aspect amusant, mais pas fondamental du jeu.
Même si j'ai bien aimé cette partie de découverte, Lancaster m'a laissé une drôle d'impression. Le jeu dure 5 tours, c'est à dire juste assez de temps pour mettre un moteur de ressources en route, mais pas assez de temps pour l'exploiter vraiment, ce qui est assez frustrant. De plus, l'ordre des différentes phases (placement des chevaliers, collecte des ressources, application des lois) fait qu'il vous manque toujours un petit truc au moment de faire une action, alors que vous allez l'avoir un peu plus tard dans le tour, ce qui est également frustrant...
Néanmoins, les possibilités de jeu sont sympa, les "enchères" dans le placement des chevaliers apportent de l'interaction directe entre les joueurs, tout le monde ne fait pas la même chose, et chacun choisit sa voie pour marquer les points de victoire (mais où vont-ils chercher tout ça) qui vont vous permettre de gagner la partie. En l’occurrence, qui vont me permettre de gagner la partie...
Youhou ! |
Après ma traditionnelle danse de la victoire (en toute humilité...), on passe aux vrais jeux de stratégie en se lançant dans un Pictomania avec les gars. Ce petit jeu renouvelle agréablement le genre du jeu de dessin avec vote, dans la mesure où il est important d'essayer de faire comprendre ce qu'on dessine, si l'on veut espérer marquer un peu de points. Je vous concède bien volontiers que marquer des points dans ce genre de jeu est loin d'être l'essentiel, mais les systèmes de points qui fonctionnent dans les party-games sont suffisamment rares pour être signalés.
Mais si, c'est Conan : il a une épée ! |
Pour cette amusante partie de Pictomania, la Palme du plus grand devin revient à Paul, qui a réussi à trouver Conan le Barbare dans le bonhomme fil-de-fer de Yves (tout est dans l'épée, à ce qu'il parait...).
Voilà, c'était en direct de chez Paul & Élo, avec un léger différé.